La Blockchain sans registre distribué et inventé par la Corée du Sud ?

Economie

Ledger-free blockchain ouvre la possibilité pour les banques centrales d’utiliser la technologie.

Que sait-on sur cette invention ?

Un groupe de chercheurs sud-coréens a dévoilé une Blockchain sans registre distribué appelée PureChain. L’équipe de recherche comprend des représentants du Korea Advanced Institute of Science and Technology, de l’Université Kyung Hee, de l’entreprise technologique ICTK Holdings et de la start-up EpitomeCL.

La technologie pourrait accélérer l’introduction des monnaies numériques gérées par les banques centrales. Les pays pourraient numériser leurs monnaies nationales – un chercheur chinois a demandé à la banque centrale chinoise de le faire – et de capitaliser sur l’efficacité des systèmes liés à la chaîne de blocs, ce qui permettrait de contrôler plus étroitement la masse monétaire.

La Blockchain sans registre distribué est structurée à l’aide de “fonctions physiques inclinables” (PUF), d’empreintes digitales numériques utilisées pour identifier les microprocesseurs et autres dispositifs semi-conducteurs. Auparavant, la technologie PUF nécessitait l’application de “codes de correction d’erreur” lorsqu’elle était utilisée comme clé dans les algorithmes cryptographiques. Les utilisateurs pourraient effectuer des paiements peer-to-peer (P2P) ” par consensus entre deux nœuds engagés seulement “, réalisant ainsi un avantage en termes de vitesse de transaction par rapport à Bitcoin et à d’autres chaînes de blocage conventionnelles.

Certains aspects de PureChain restent flous. Par exemple, le détail de la structure de la Blockchain sans registre distribué du réseau et une explication claire de la façon dont la technologie évite l’utilisation des codes PUF. Mais si PureChain fonctionne, les banques centrales peuvent commencer à l’envisager comme un outil pour se passer d’espèces.

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